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Le film réunit Ly et les producteurs de « Les Misérables », Toufik Ayadi et Christophe Barral, chez Srab Films, la société de production basée à Paris, dont les récents crédits incluent « Saint Omer », le film français très attendu d’Alice Diop pour les Oscars.

« Les Indésirables » rassemble toute l’équipe de « Les Misérables » : Wild Bunch International pour les ventes internationales et Le Pacte pour la distribution française, ainsi que la chaîne de télévision payante Canal+ et Cine+, qui ont préacheté le film. Le diffuseur public local, France Télévisions, a également acquis les droits de diffusion en clair du film, qui sera porté par une jeune prometteuse, Anta Diaw, et Alexis Manenti, dont la performance captivante dans « Les Misérables » lui a valu le César du meilleur espoir masculin.

Écrit par Ly et Giordano Gederlini (« Les Misérables »), « Les Indésirables » retrace le parcours d’une jeune femme déterminée, Habi (Anta Diaw), et d’un nouveau maire en herbe, Pierre (Manenti), dont les chemins se croisent dans une banlieue défavorisée en périphérie de Paris. Habi, une habitante de la banlieue engagée dans des organisations sociales pour aider les habitants, devient une figure politique. Pierre, quant à lui, est un ancien médecin qui prend les rênes de la ville après la mort du maire et se lance dans la poursuite de son programme.

Ayadi et Barral ont déclaré que ce film à deux personnages retracera l’émancipation de la jeune femme et explorera les tumultes d’une banlieue française dont les habitants sont menacés par des projets de gentrification. Bien que le film ait un contexte politique, les producteurs ont déclaré qu’il serait plus romanesque que le premier film de Ly et suivra des personnages complexes « qui ne sont ni bons ni mauvais ».

« Les Indésirables » se déroule également dans une banlieue fictive, contrairement à « Les Misérables » qui se déroulait à Montfermeil, où Ly a grandi. « Ladj raconte une histoire universelle qui pourrait se dérouler n’importe où dans le monde », a déclaré Ayadi, ajoutant que les « indésirables » sont des minorités de différentes communautés qui cohabitent dans la banlieue. « La banlieue rassemble des vagues successives d’immigration, la dernière étant toujours perçue comme la plus indésirable », a souligné Barral.